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19 Avril 2005
 

Autant Jean-Paul II que Beno�t XVI: " l�Heure de la messe."

LUNDI 12 JUIN 2006.
Avec beaucoup d�� propos, Jean-Paul II et son successeur le Pape Beno�t XVI ont invit� les catholiques du monde entier � inscrire sur leurs agendas si souvent encombr�s de mille et une occupations, l�Heure de la messe.

 

Nous sommes � trois jours de la Solennit� catholique du Corps et du Sang du Christ qui c�l�bre le myst�re de l'Eucharistie et cl�t le cycle des f�tes suivant P�ques. La date est fix�e au Vatican, au premier jeudi suivant le premier dimanche apr�s la Pentec�te. Abandonn�e en 1870 au moment de l'entr�e des Italiens dans Rome et lorsque le pape s'�tait retir� au Vatican, c'est Jean-Paul II qui a r� institu�e cette tradition en 1979, que Beno�t XVI a reprise l�an dernier.

A cette occasion et en lisant le bel article qui suit, sur le culte de l'Eucharistie, nous nous sommes aper�u avoir omis,"encombr�s de mille et une occupations" de joindre � une synth�se d'une hom�lie du pape Beno�t XVI, le texte complet, c'est maintenant chose faite. (1)

De Monseigneur Gilson, Archev�que Em�rite de Sens-Auxerre

Lorsque j��tais �tudiant dans les ann�es cinquante, on nous appelait � les Talas �. Les �tudiants catholiques �taient montr�s du doigt : ils �taient des copains � qui allaient � la messe �. C��tait leur carte de visite. Ils en �taient fiers.

Fiers d�affirmer, non d�appartenir � un club �sot�rique de croyants, mais d��tre des jeunes femmes et des jeunes hommes qui librement devenaient des mendiants de sens, des chercheurs de Dieu, des t�moins d�un invisible qui pour eux et le monde tout entier �tait lumi�re sur la route, des disciples de J�sus le Christ. Bref, des chr�tiens heureux de croire. L�Eucharistie �tait ce moment joyeux qui les rassemblait autour de la Parole de Dieu et � la table du Christ ressuscit�. Ils communiaient.

Avec beaucoup d�� propos, Jean-Paul II et son successeur le Pape Beno�t XVI ont invit� les catholiques du monde entier � inscrire sur leurs agendas si souvent encombr�s de mille et une occupations,
l�Heure de la messe.
C�est une pressante exigence formul�e par le Christ lui-m�me : � Avant la f�te de P�que, J�sus sachant que son Heure �tait venue, l�Heure de passer de ce monde � son P�re, lui qui avait aim� les siens qui sont dans le monde, les aima jusqu�� l�extr�me � (Jn 13, 1). � Faites cela en m�moire de moi� �.

Les chr�tiens ont faim de Dieu. Et il importe que ceux qui dirigent la Nation red�couvrent leur responsabilit� propre qui consiste � organiser la soci�t� dont ils ont la charge, de telle sorte que le temps religieux soit respect�. C�est vrai pour la formation cat�ch�tique des enfants ; c�est vrai aussi pour les adultes. Plus encore pour eux qui sont ballott�s � tout vent. Il faut rendre au dimanche sa premi�re d�finition : le septi�me jour de la cr�ation pour la rencontre spirituelle avec Dieu et le repos qui nourrit la joie de vivre. Saint Augustin nous dit que c�est � le plaisir de l��me �. � C�est un plaisir du c�ur, lorsqu�on trouve d�licieux le pain du ciel. L�homme prend sa joie dans la v�rit�, sa joie dans la b�atitude, sa joie dans la justice, sa joie dans la vie �ternelle. Le Christ est tout cela ! �.

Respecter le dimanche, c�est bien. Se rendre � l��glise pour c�l�brer en communaut� le Myst�re eucharistique, c�est un besoin. Encore faut-il que les �glises soient entretenues et bellement am�nag�es pour la liturgie catholique telle que l��glise le demande depuis le Concile Vatican II ! Surtout le pr�tre doit �tre pr�sent : seuls �v�ques et pr�tres, nous sommes les ministres n�cessaires du culte chr�tien. Nous faisons, nous consacrons la � pr�sence r�elle du Seigneur � jusqu�� ce qu�Il revienne. Ce myst�re est grand.

Depuis que je suis pr�tre, le commandement du Seigneur donn� � ses Ap�tres qui revenaient harass�s d�une mission, reste inscrit en lettres de feu : � donnez-leur vous-m�mes � manger... �, (Lc 9, 13). Il n�y a pas d�alternative. Telle est notre grandeur. Que tous les catholiques de ce Pays de France nous aident � y r�pondre ! Et vite !

� La t�che des pasteurs est belle et grande parce qu�en d�finitive elle est un service rendu � la joie, � la joie de Dieu qui veut faire son entr�e dans le monde. �
Beno�t XVI le 24 avril 2005
Messe inaugurale de son pontificat.

Hom�lie de Beno�t XVI : Red�couvrir la � joie du dimanche chr�tien � :
Beno�t XVI

Texte int�gral:

VISITE PASTORALE DU PAPE BENO�T XVI A BARI POUR LA CL�TURE DU XXIV CONGR�S EUCHARISTIQUE ITALIEN Esplanade de Marisabella Dimanche 29 mai 2005

Tr�s chers fr�res et s�urs,

"Glorifie  le  Seigneur,  J�rusalem, loue, Sion, ton Dieu" (Psaume responsorial). L'invitation du Psalmiste, qui retentit �galement dans la S�quence, exprime tr�s bien le sens de cette C�l�bration eucharistique:  nous sommes recueillis pour louer et b�nir le Seigneur, exprime Beno�t XVI. Telle est la raison qui a incit� l'Eglise italienne � se retrouver ici, � Bari, pour le Congr�s eucharistique national. J'ai moi aussi voulu m'unir aujourd'hui � vous tous, pour c�l�brer avec une importance particuli�re la Solennit� du Corps et du Sang du Christ , et rendre ainsi hommage au Christ dans le Sacrement de son amour , et renforcer dans le m�me temps les liens de communion qui me lient � l'Eglise qui est en Italie et � ses Pasteurs. Mon v�n�r� et bien-aim� Pr�d�cesseur, le Pape Jean-Paul II aurait �galement voulu �tre pr�sent comme vous le savez � cet important rendez-vous eccl�sial. Nous sentons tous qu'il est proche de nous et qu'il glorifie avec nous le Christ, bon Pasteur, qu'il peut d�sormais contempler directement.

Je vous salue tous avec affection, vous qui participez � cette solennelle liturgie:  le Cardinal Camillo Ruini et les autres Cardinaux pr�sents, l'Archev�que de Bari, Mgr Francesco Cacucci, que je remercie de ses aimables paroles, les Ev�ques des Pouilles et ceux qui sont venus nombreux de toutes les r�gions d'Italie; les pr�tres, les religieux, les religieuses et les la�cs; particuli�rement les jeunes et naturellement tous ceux qui, de diff�rentes fa�ons, ont collabor� � l'organisation du Congr�s. Je salue aussi les Autorit�s qui, � travers leur pr�sence appr�ci�e, soulignent �galement que les Congr�s eucharistiques font partie de l'histoire et de la culture du peuple italien.

Ce Congr�s eucharistique, qui arrive aujourd'hui � sa conclusion, a voulu pr�senter le dimanche comme la "P�que hebdomadaire" , expression de l'identit� de la communaut� chr�tienne et centre de sa vie et de sa mission. Le th�me choisi - "Sans le dimanche nous ne pouvons pas vivre" - nous ram�ne � l'an 304, lorsque l'empereur Diocl�tien interdit aux chr�tiens, sous peine de mort, de poss�der les Ecritures, de se r�unir le dimanche pour c�l�brer l'Eucharistie et de construire des lieux pour leurs assembl�es. A Abit�ne, une petite ville situ� dans l'actuelle Tunisie, 49 chr�tiens furent surpris un dimanche alors que, r�unis dans la maison d'Octave F�lix, ils c�l�braient l'Eucharistie, bravant ainsi les interdictions imp�riales. Arr�t�s, ils furent conduits � Carthage pour �tre interrog�s par le Proconsul Anulinus. La r�ponse, parmi d'autres, qu'un certain Em�ritus donna au Proconsul qui lui demandait pourquoi ils avaient transgress� l'ordre s�v�re de l'empereur, est significative. Il r�pondit:  "Sine dominico non possumus" :  sans nous r�unir en assembl�e le dimanche pour c�l�brer l'Eucharistie, nous ne pouvons pas vivre. Les forces nous manqueraient pour affronter les difficult�s quotidiennes et ne pas succomber. Apr�s d'atroces tortures, ces 49 martyrs d'Abit�ne furent  mis  ï¿½  mort.  Ils confirm�rent ainsi leur foi, � travers l'effusion de leur sang. Ils moururent, mais ils vainquirent:  nous les rappelons � pr�sent dans la gloire du Christ ressuscit�, �voque Beno�t XVI.

Les martyrs d'Abit�ne repr�sentent une exp�rience sur laquelle nous, chr�tiens du XXI si�cle, nous devons r�fl�chir. Pour nous non plus, il n'est pas facile de vivre en chr�tiens, m�me s'il n'y a pas ces interdictions de l'empereur. Mais, d'un point de vue spirituel, le monde dans lequel nous nous trouvons,  souvent marqu� par une consommation effr�n�e, par l'indiff�rence religieuse, par un s�cularisme ferm� � la transcendance, peut appara�tre comme un d�sert aussi aride que celui "grand et redoutable" ( Dt 8, 15) dont nous a parl� la premi�re lecture, tir�e du Livre du Deut�ronome. Dieu vint � l'aide du peuple h�breu en difficult� dans ce d�sert avec le don de la manne, pour lui faire comprendre que "l'homme ne vit pas seulement de pain, mais que l'homme vit de tout ce qui sort de la bouche de Yahv�" ( Dt 8, 3). Dans l'Evangile d'aujourd'hui, J�sus nous a expliqu� � quel pain Dieu, � travers le don de la manne, voulait pr�parer le peuple de la Nouvelle Alliance. Faisant allusion � l'Eucharistie, il a dit:  "Voici le Pain descendu du ciel; il n'est pas comme celui qu'ont mang� les p�res et ils sont morts; qui mange ce pain vivra � jamais" ( Jn 6, 58). le Fils de Dieu, s'�tant fait chair, pouvait devenir Pain, et �tre ainsi la nourriture de son peuple, de nous qui sommes en marche en ce monde vers la terre promise du Ciel.

Nous avons besoin de ce Pain pour affronter les difficult�s et la fatigue du voyage. Le Dimanche, Jour du Seigneur, est l'occasion propice pour puiser notre force en Lui, qui est le Seigneur de la vie. Le pr�cepte de f�te n'est donc pas un devoir impos� de l'ext�rieur, un fardeau qui p�se sur nos �paules. Au contraire, participer � la C�l�bration dominicale, se nourrir du Pain eucharistique et faire l'exp�rience de la communion des fr�res et des s�urs dans le Christ, est un besoin  pour  le chr�tien, est une joie; ainsi, le chr�tien peut trouver l'�nergie n�cessaire pour le chemin que nous devons parcourir chaque semaine, rappelle Beno�t XVI. Un chemin, par ailleurs, qui n'est pas arbitraire:  la route que Dieu nous indique dans sa Parole va dans la direction inscrite dans l'essence m�me de l'homme. La Parole de Dieu et la raison vont de pair. Suivre la Parole de Dieu, aller avec le Christ signifie pour l'homme se r�aliser soi-m�me; l'�garer �quivaut � s'�garer soi-m�me.

Le Seigneur ne nous laisse pas seuls sur ce chemin. Il est avec nous; Il d�sire m�me partager notre sort jusqu'� s'identifier avec nous. Dans l'entretien que l'Evangile vient de nous rapporter, Il dit:  "Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui" ( Jn 6, 56). Comment ne pas se r�jouir d'une telle promesse? Nous avons cependant entendu que, � cette premi�re annonce, les gens, au lieu de se r�jouir, commenc�rent � discuter et � protester:  "Comment celui-l� peut-il nous donner sa chair � manger?" ( Jn 6, 52). En v�rit�, cette attitude s'est r�p�t�e de nombreuses autres fois au cours de l'histoire. On dirait que, au fond, les gens ne veulent pas que Dieu soit aussi proche, aussi accessible, aussi actif dans leurs vies. Les gens le veulent grand et, en d�finitive, nous aussi, souvent, nous le voulons plut�t un peu loin de nous. On soul�ve alors des questions qui veulent d�montrer, en fin de compte, qu'une telle proximit� serait impossible. Mais les paroles que le Christ a prononc�es en cette circonstance demeurent dans toute leur clart�:  "En v�rit�, en v�rit� je vous le dis, si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme et ne buvez son sang, vous n'aurez pas la vie en vous" ( Jn 6, 53). En v�rit�, nous avons besoin d'un Dieu proche. Face au murmure de protestation, J�sus aurait pu se replier sur des paroles rassurantes:  "Mes amis, aurait-il pu dire, ne vous inqui�tez pas! J'ai parl� de chair, mais il s'agit seulement d'un symbole. Je ne veux parler que d'une profonde communion de sentiments" . Mais non, J�sus n'a pas eu recours � de telles simplifications. Il a fermement conserv� son affirmation, tout son r�alisme, m�me face � la d�fection d'un grand nombre de ses disciples (cf. Jn 6, 66). Il s'est m�me r�v�l� dispos� � accepter la d�fection de ses ap�tres eux-m�mes, pour ne pas changer quoi que ce soit � l'aspect concret de son discours:  " Voulez-vous partir, vous aussi ?" ( Jn 6, 67), a-t-il demand�. Gr�ce � Dieu, Pierre a donn� une r�ponse que nous aussi, aujourd'hui, pleinement conscients, nous faisons n�tre:  "Seigneur � qui irons-nous? Tu as les paroles de la vie �ternelle" ( Jn 6, 68). Nous avons besoin d'un Dieu proche, d'un Dieu qui se remet entre nos mains et qui nous aime.

Dans l'Eucharistie, le Christ est r�ellement pr�sent parmi nous. Sa pr�sence n'est pas une pr�sence statique. C'est une pr�sence dynamique, qui nous saisit pour nous faire siens, pour nous assimiler � Lui. Le Christ nous attire � Lui, il nous fait sortir de nous-m�mes pour faire de nous tous une seule chose avec Lui. De cette fa�on, il nous ins�re �galement dans la communaut� des fr�res, et la communion avec le Seigneur est toujours �galement une communion avec nos soeurs et avec nos fr�res. Et nous voyons la beaut� de cette communion que la Sainte Eucharistie nous donne.

Nous abordons ici une dimension suppl�mentaire de l'Eucharistie, dont je voudrais �galement traiter avant de conclure. Le Christ que nous rencontrons dans le sacrement est le m�me ici � Bari qu'� Rome, ici en Europe qu'en Am�rique, en Afrique, en Asie, en Oc�anie. C'est l'unique et m�me Christ qui est pr�sent dans le Pain eucharistique de chaque lieu de la terre. Cela signifie que nous ne pouvons le rencontrer qu'avec tous les autres. Nous ne pouvons le recevoir que dans l'unit�. N'est-ce pas ce que nous a dit l'ap�tre Paul dans la lecture que nous venons d'entendre? Ecrivant aux Corinthiens, il affirmait:  "Parce qu'il n'y a qu'un pain, � plusieurs nous ne sommes qu'un corps, car tous nous participons � ce pain unique" (1 Co 10, 17). La cons�quence est claire:  nous ne pouvons pas communiquer avec le Seigneur, si nous ne communiquons pas entre nous. Si nous voulons nous pr�senter � Lui, nous devons �galement nous mettre en mouvement pour aller les uns � la rencontre des autres. C'est pourquoi il faut apprendre la grande le�on du pardon:  ne pas laisser notre �me �tre rong�e par le ressentiment, mais ouvrir notre coeur � la magnanimit� de l'�coute de l'autre, ouvrir notre coeur � la compr�hension � son �gard, � l'�ventuelle acceptation de ses excuses, au don g�n�reux des n�tres.

L'Eucharistie - r�p�tons-le - est le sacrement de l'unit�. Mais malheureusement les chr�tiens sont divis�s, pr�cis�ment dans le sacrement de l'unit�. Soutenus par l'Eucharistie, nous devons d'autant plus nous sentir incit�s � tendre de toutes nos forces � cette pleine unit� que le Christ a ardemment souhait�e au C�nacle. Pr�cis�ment ici, � Bari, heureuse Bari, dans la g�n�reuse ville qui conserve les ossements de saint Nicolas, terre de rencontre et de dialogue avec les fr�res chr�tiens de l'Orient, je voudrais r�affirmer ma volont� de prendre l'engagement fondamental d'oeuvrer avec toute mon �nergie � la reconstruction de l'unit� pleine et visible de tous les disciples du Christ. Je suis conscient que pour cela les manifestations de bons sentiments ne suffisent pas. Il y a besoin de gestes concrets qui entrent dans les �mes et qui �veillent les consciences, invitant chacun � cette conversion int�rieure qui est le pr�suppos� de chaque progr�s sur la voie de l'�cum�nisme (cf.
1�re messe du Pape Beno�t XVI,extrait de l'hom�lie - 20 avril 2005 ). Je demande � tous de prendre de mani�re d�cid�e la route de cet oecum�nisme spirituel qui, dans la pri�re, ouvre les portes � l'Esprit Saint, le seul qui puisse cr�er l'unit�.

Chers amis venus � Bari de diverses r�gions d'Italie pour c�l�brer ce Congr�s eucharistique, nous devons red�couvrir la joie du dimanche chr�tien, conclut Beno�t XVI. Nous devons red�couvrir avec fiert� le privil�ge de participer � l'Eucharistie, qui est le sacrement du monde renouvel�. La r�surrection du Christ eut lieu le premier jour de la semaine, qui, dans l'Ecriture, �tait le jour de la cr�ation du monde. C'est pr�cis�ment pour cette raison que le dimanche �tait consid�r� par la communaut� chr�tienne primitive comme le jour o� un monde nouveau a commenc�, celui o�, gr�ce � la victoire du Christ sur la mort, la nouvelle cr�ation a commenc�. En se rassemblant autour de la table eucharistique, la communaut� se formait progressivement comme le nouveau peuple de Dieu. Saint Ignace d'Antioche d�finissait les chr�tiens comme "ceux qui sont parvenus � la nouvelle esp�rance", et il les pr�sentait comme des personnes "vivantes selon le dimanche" ( "iuxta dominicam viventes" ). Dans cette perspective, l'Ev�que d'Antioche se demandait:  "Comment pourrions-nous vivre sans Lui, que les proph�tes aussi ont attendu?" ( Ep. ad Magnesios , 9, 1-2).

" Comment pourrions-nous vivre sans Lui? " . Nous entendons retentir dans ces paroles de saint Ignace l'affirmation des martyrs d'Abit�ne:  "Sine dominico non possumus" . C'est pr�cis�ment de l� que jaillit notre pri�re:  que nous aussi, chr�tiens d'aujourd'hui, retrouvions la conscience de l'importance d�cisive de la C�l�bration dominicale et sachions tirer de la participation � l'Eucharistie l'�lan n�cessaire pour un nouvel engagement dans l'annonce au monde du Christ "notre paix" ( Ep 2, 14). Amen!

Beno�t XVI pr�sidera la F�te du Corpus Christi, jeudi 15 juin 2006: Beno�t XVI et  l'Ang�lus du dimanche 11 juin

Eucharistie, Sacrement de la Mis�ricorde. 12.06.2006 - BENO�T XVI -  Dimanche, Jour du Seigneur

 

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